Dans un champ potager, les femmes des plateformes, Challenge Démocratie au féminin, Gabon Groupe Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité © ONG Malachie

A l’occasion de la célébration ce 17 octobre à travers le monde de la Journée internationale pour l’Élimination de la Pauvreté, au Gabon, l’ONG Malachie qui œuvre dans cette thématique, propose aux plus hautes de la Transition, la mise en place d’une politique agricole efficace pour endiguer ce phénomène qui prend progressivement des proportions inquiétantes dans le pays.

« C’est pour nous l’opportunité d’interpeler du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, quant à l’accélération de la mise en œuvre d’une politique agricole efficace pour accroître l’offre locale ; car il n’y a pas de souveraineté sans sécurité alimentaire », a lancé Pepecy Ogouliguendé, présidente de l’ONG Malachie, par ailleurs coordonnatrice des Plateformes Challenge Démocratie au féminin et Gabon Groupe Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité.

Pour l’ONG Malachie, « la Pauvreté est une violation des Droits de l’Homme et qu’une action commune doit être menée pour faire en sorte que ces droits soient respectés.

« C’est l’occasion de saluer les actions fortes du Président du CTRI allant dans le sens d’y apporter des solutions à travers l’accès aux services sociaux de base », s’est-elle réjouie.

Dans leur communication, ces femmes estiment la pauvreté constitue un des éléments structurels de la crise gabonaise avec 30 à 45% de la population « qui vit dans l’extrême pauvreté, menaçant ainsi la Paix, les élections n’étant qu’un des éléments déclencheurs ».

La restauration des institutions repose, selon l’ONG Malachie, sur la Consolidation de la paix, la cohésion sociale et la confiance des citoyens.

La célébration de la journée internationale pour l’Élimination de la Pauvreté remonte au 17 octobre 1987.Malheureusement, souligne-t-on,  plus de 2 décennies d’acquis positifs ont été anéantis par la crise COVID 19.

Camille Boussoughou