Stade de Nzeng-Ayong : Ce qu’il s’est (vraiment) passé à la rencontre organisée par Opiangah

 

Contrairement à certains retours faits sur les réseaux sociaux ces dernières heures, la rencontre organisée par le président de l’Udis à laquelle étaient conviés les jeunes issus des quartiers populaires de Libreville, samedi 29 juillet au stade de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement, est allée jusqu’à son terme et l’initiateur, qui apporte ci-après des éclaircissements sur le déroulé du meeting, assure avoir livré son message comme prévu et d’avoir lui-même assisté au départ de tous ses invités des heures avant les actes de sabotage. Lecture.

Hervé Patrick Opiangah s’adressant aux jeunes du mapane de Libreville au stade de Nzeng-Ayong avant les actes de sabotage. © D.R.

 

Hervé Patrick Opiangah, président de l’Udis. © D.R.

La mission 

Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH, qui a continuellement été sollicité par les jeunes des quartiers défavorisés et qui a toujours agi comme Porte-parole de ces derniers, dits jeunes du Mapane, a organisé une causerie citoyenne de sensibilisation destinée à inviter ces jeunes, à promouvoir la non-violence, surtout à l’approche des élections générales. Monsieur OPIANGAH, a toujours martelé et répété la nécessité de mettre en place un filet social en vue d’intégrer socialement cette frange importante de la population gabonaise. «Aucun gabonais ne doit être laissé au bord du chemin».

Les faits 

La causerie au stade de Nzeng-Ayong qui a rassemblé en milliers de personnes, s’est très bien déroulée. Tous les jeunes qui devaient prendre la parole, l’ont fait sans difficultés, dans un esprit de fraternité et d’apaisement. Aussi, les artistes choisis par les jeunes eux-mêmes, se sont produits et ont été plébiscités par la foule, venue nombreuse. 

Le message de HPO

Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH a ensuite pris la parole en dernier sous les applaudissements du public (jeunes du mapane), pour matraquer son message de non-violence et d’unité de la jeunesse gabonaise. Il a dit aux jeunes des quartiers défavorisés qu’ils ont toute leur place dans la société et comme d’habitude, il portera leur plaidoyer auprès des candidats aux échéances électorales, pour que leur cas soit pris en compte par ces derniers. Ce à quoi le public a répondu par des applaudissements nourris. 

À la fin de la causerie citoyenne de sensibilisation

Pour qu’ils (jeunes) puissent se désaltérer (boire un rafraîchissement), parce que certains étaient là depuis très tôt le matin, Monsieur OPIANGAH en leader et aîné de ces jeunes a pris toutes les dispositions pour aller dans ce sens. En voulant faire coordonner ledit rafraîchissement par les chefs de zones, immédiatement les jeunes en masse, ont désavoué leurs chefs de zones et ont gentiment demandé à leur porte-parole HPO de superviser lui-même l’opération afin que tous soient satisfaits. 

«Je reste ici jusqu’à la fin !»

Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH a décidé de rester au stade et de surveiller lui-même les choses jusqu’à la fin. C’est à la fin de cette phase que les forces de sécurité ont été mises à contribution pour établir un cordon de sécurité comme cela se fait habituellement lors des événements qui rassemblent du monde, afin de démobiliser les gens.

© D.R.

La démobilisation réussie 

Par groupe de 10 personnes, les forces de sécurité ont évacué pacifiquement les jeunes du mapane en toute discipline et tranquillité. La nuit tombée, vers 22 heures, tout le stade avait été vidé de son monde.

Départ de Monsieur Opiangah 

Le Porte-parole des jeunes du mapane, Hervé Patrick OPIANGAH, a, à la fin des opérations et en toute responsabilité, quitté les lieux, et c’est comme ça que la causerie citoyenne de sensibilisation sur la non-violence s’est achevée. Dans la paix, la tranquillité et le calme.

Ce qu’il faut retenir…

Si de tels actes de vandalisme avaient eu lieu en présence des forces de l’ordre et de sécurité en sachant que le stade de Nzeng-Ayong est un bien public, ces dernières n’auraient jamais été démobilisées, elles seraient restées sur place pour assurer la sécurité des biens et des personnes. C’est bien parce que la situation était calme et sous contrôle, que les forces de sécurité ont été démobilisées, contrairement aux fausses allégations orchestrées par voie médiatique. 

© D.R.

Le sabotage après…

Après tout ceci, alors qu’il n’y avait plus personne au stade et que les forces de sécurité avaient quitté les lieux, des gens dont l’identité reste inconnue, en bandes organisées, ont décidé nuitamment de vandaliser les installations du stade et d’y mettre le feu, qui a très vite été maîtrisé. Ces incidents n’ont rien de commun avec la causerie de sensibilisation organisée dans le calme. Les méthodes sont connues de tous et sont malheureusement légion dans notre pays. Il est regrettable que certains, tapis dans le noir, commanditent de tels actes qui n’honorent pas le Gabon. 

La propagande et la cabale actuellement organisées sur les réseaux sociaux ne peut donc tromper personne. Au final, ceux qui sont les commanditaires ou sont à la manœuvre, souhaitent que ces jeunes du mapane, ne voient pas leur situation changer et qu’ils demeurent dans les oubliettes nationales. C’est indigne !

Monsieur OPIANGAH condamne toutes formes de coups bas, et la volonté de sabotage qui lui est visiblement adressée. Il reste déterminé à porter le plaidoyer des jeunes des quartiers défavorisés. Dieu aidant, notre pays sera toujours plus grand que les petits agissements de certains. 

Merci

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