Gabon : Lasseni Duboze entend adjoindre un homme dans le sceau de la République

 

Candidate à la présidentielle du 26 août, Victoire Issembe Lasseni Duboze s’est entretenue le 28 juillet avec les électeurs de Kinguélé. Aux populations de ce quartier sous-intégré, elle a assuré qu’elle sort du Mapane et a une vision de grandeur pour le Gabon. Elle présidente, un homme sera ajouté au sceau de la République.

Victoire Issembe Lasseni Duboze s’exprimant le 28 juillet. © Gabonreview

 

«Parmi ce que je vais faire si je suis présidente, je viendrai vous demander l’autorisation de changer le sceau de la République», a déclaré le 28 juillet Victoire Issembe Lasseni Duboze. L’actuel sceau, représenté par une femme qui allaite, doit selon elle être enrichi. «Depuis 1960, cette femme est trop seule. Il y a un homme qui a fait le bébé. On va lui mettre un homme à côté, debout pour monter que c’est lui l’autorité, il va poser sa main sur l’épaule de la femme pour magnifier la femme», a-t-elle expliqué. Si Lasseni Duboze dit vouloir par cette démarche redonner à l’homme son autorité, elle assure qu’elle s’occupera tout aussi de la jeunesse.

Instantané de la causerie de Kinguélé. © Gabonreview

«La jeunesse vous êtes dans mon cœur depuis», a-t-elle déclaré évoquant son engagement avec les enfants du monde ou les écoles des arts. La jeunesse gabonaise, dit-elle, souffre du manque de travail, de formation. «Les jeunes ont beaucoup de talents cachés qu’on n’exploite pas assez. Si on canalise bien ces talents, on peut en faire des agents de développement de ce pays», a-t-elle déclaré. Pour la candidate, l’entreprenariat sera le meilleur moyen de canaliser ces talents. Elle fera en sorte que les jeunes gabonais récupèrent les métiers rentables tenus par des expatriés. Entre autres, la menuiserie, la plomberie.

«Je ne suis pas contre les autres, mais il faut qu’on laisse une plus grande partie aux compatriotes gabonais parce qu’ils sont sur leur sol», a-t-elle dit. Elle compte, dans cette optique, mettre un accent particulier sur la formation tous azimuts, promet à juste titre, la restauration des bourses, la construction des internats et universités spécialisées dans chaque province. «Dans la Nyanga, nous avons la mer. On va faire les métiers de la pêche, on va aussi faire les usines de sel. Ce que je vous dis-là ce n’est pas très compliqué», a déclaré la candidate. Dans le Woleu-Ntem où se développe l’agriculture, elle compte créer une université où seront formés des ingénieurs agronomes. Elle entend tout aussi créer des CHU dans chaque province.

«Il faut avoir une vision de grandeur pour notre pays», estime-t-elle. Disant placer l’humain au centre de sa politique, elle compte tout aussi reformer les retraités encore capables de travailler pour qu’ils soient toujours utiles.

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