Gabon/élection présidentielle : Alternance 2023 interpelle les Nations-Unies et la communauté internationale

Le vendredi 21 juillet, la plateforme Alternance 2023, qui regroupe plusieurs candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle, a fait une déclaration importante au siège de REAGIR, au Bas de Guégué.

Ce rassemblement avait pour principaux objectifs de mobiliser les troupes en vue des élections qui arrivent à grands pas et d’annoncer officiellement que la plateforme interpelle les Nations Unies et la communauté internationale contre les manœuvres des organisateurs de l’élection présidentielle. Alternance 2023 ne comprend pas les modifications du code électoral à quelques semaines du vote. « On ne change pas les règles du jeu alors que la partie a débuté », s’est exclamé Docteur François Ndong Obiang, président de la coalition de l’opposition.

L’opposition estime que les organisateurs du scrutin électoral n’ont pas le droit de modifier la loi électorale alors que le pays est déjà engagé dans le processus. Un signe de faiblesse de la part du pouvoir en place qui, selon Alternance 2023, sentirait sa défaite au terme du scrutin.

« A un mois des élections, le gouvernement et le Parlement gabonais se permettent de changer les règles du jeu en plein match, nous ne pouvons l’accepter. Au regard de tout ceci, il est clair que les élections qui approchent, ne seront ni démocratiques, ni crédibles. Nous prenons l’opinion publique internationale à témoin et nous demandons au peuple gabonais d’être en alerte rouge, car nous ne sommes pas prêts à accepter ce qui s’est passé lors des élections présidentielles passées. C’est suffisant. Nous saisissons cette occasion, pour interpeller officiellement les Nations-Unies et la communauté internationale qui, comme trop souvent, regardent avec indifférence les manœuvres du pouvoir qui sont de nature à perturber considérablement la paix dans notre pays et attendre ainsi les drames pour jouer les pompiers, alors qu’ils ont tous les moyens de prévention entre leurs mains. » a fustigé François Ndong Obiang.

Elzo Mvoula

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