L’écrivain Nadjikimo Benoudjita présente ses deux ouvrages à Libreville

Ancien journaliste et enseignant du secondaire durant 20 ans au Gabon, Nadjikimo Benoudjita désormais à la retraite a présenté vendredi à Libreville au siège de l’Union des écrivains gabonais (UDEG) ses deux derniers ouvrages « Manteau de sang sur le Mandoul » et « Tchad : L’impossible cohabitation pacifique Nord/Sud ».

Dans ces deux ouvrages, l’auteur et auto-éditeur, Nadjikimo  Benoudjita, de nationalité tchadienne, pose un diagnostic froid et lucide sur la gouvernance politique du Tchad et les rapports plutôt conflictuels entre les différentes communautés socio-linguistiques du nord et du sud de ce pays d’Afrique Centrale.

 Contenu

L’auteur se défend de porter un engagement politique. « Manteau de sang sur le Mandoul » est un roman qui fait découvrir aux lecteurs les trains de la vie quotidienne et les règles qui régissaient les individus et les communautés à une certaine époque.

Le livre est un regard sur un passé récent, qui permet de mieux appréhender les mentalités, les comportements et les dynamiques, à la base des rapports entre les communautés autochtones du Mandoul et celles de Tchadiens des régions islamisées du centre et du nord.

Dans l’autre ouvrage qui a pour titre : « Tchad : l’impossible cohabitation pacifique Nord/Sud ».

Le public présent à l'UDEG © Gabonactu.com
Le public présent à l’UDEG © Gabonactu.com

Dans cet essai politique, l’auteur expose, dans un style didactique et incisif, tous les ingrédients matériels, socio-historiques, idéologiques, culturels et cultuels à l’origine des déchirements cycliques entre les tchadiens du nord (musulmans) et ceux du sud (chrétiens et animistes).

Ces deux ouvrages seront disponibles dès ce lundi 13 novembre 2023 à la maison de la presse à Libreville.

Enseignant et journaliste, dont 20 ans d’exercice au Gabon, Nadjikimo Benoudjita consacre sa retraite à l’écriture, au Canada où il réside.

Il est à son sixième ouvrage, publié par « Les Kouchites Déchaînés », sa maison d’édition.

Féeodora Madiba

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