Des plaintes fusent de partout, concernant l’opérateur de téléphonie mobile, Airtel Gabon, notamment sur son produit financier Airtel Money, qui arnaque son aimable clientèle sans vergogne.  

En effet, des sommes sont ponctionnées des comptes des portefeuilles électroniques Airtel money des clients, sans que ces derniers puissent procéder eux-mêmes à faire  ces transactions. Excédés les abonnés se rapprochent souvent des agences pour se plaindre. Les agents d’Airtel Gabon disent n’est pas comprendre une telle disparition mystérieuse d’argent, avant d’envoyer les pauvres clients d’aller porter plainte à la PJ, sans plus.

Curieuse réponse pour cette opérateur  disposant pourtant  toute la traçabilité  numérique de ses clients. Quand on sait qu’il sera difficile pour un client d’introduire une requête auprès de la police judiciaire afin d’ouvrir une enquête sur la disparition mystérieuse d’une modique somme de 60 ou 100 mille FCFA. La procédure étant lente et il n’est pas rare d’entendre un enquêteur vous dire : « il n y a pas de carburant pour se déplacer ». Entendu par là, que le client victime doit débourser un intéressement financier pour motiver les officiers de police. Et oui, c’est la pratique courante dans le pays.

Pour illustrer ces récriminations sur Airtel Gabon,  un client s’était plaint auprès d’Airtel Gabon le 30 août 2023, disant qu’une somme de 50 000 f avait disparu de son compte Airtel money le 27 du même mois à 10h.

Surplace à l’agence centrale Airtel de Libreville,  un des responsables fait la traçabilité numérique et électronique du numéro : 074964530 répondant au nom de Feugo Edwige Flore, laquelle a reçu ladite somme.

Nonobstant les lamentations du client pour supplier Airtel Gabon pour l’aider  à récupérer son argent, rien n’a été fait.  Forçant l’abonné victime d’accepter qu’il avait envoyé l’argent « à quelqu’un d’autre qu’il ne connait pas sans le savoir ».  La victime s’est pourtant défendu vigoureusement « qu’il dormait pendant que cette transaction se faisait ».

Une posture d’Airtel Gabon qui semble prouver à suffisance que cette entreprise escroque son aimable clientèle en protégeant ses arnaqueurs présumés, lesquels pourraient être ses propres employés.

Sydney IVEMBI