Ce mois d’octobre commence très délicatement au Mali. Confrontées aux attaques des rebelles dans la région de Kidal, les autorités de Bamako ont dépêché plusieurs colonnes de l’armée dans cette zone, très tôt dans la journée du 02 octobre. Objectif, mettre hors d’état de nuit ces partisans du sous-développement.

« Dans le cadre du réaménagement de notre dispositif dans le nord, nous avons commencé le redéploiement de nos forces dans la région nord-est de Kidal », a déclaré un responsable militaire malien à l’AFP. Le convoi a quitté lundi matin la ville de Gao, à environ 300 km au sud-ouest de Kidal, a-t-il révélé. Un autre responsable sécuritaire a indiqué que le convoi, composé de 119 véhicules, était actuellement arrêté sur la route à plusieurs dizaines de kilomètres au nord de Gao. La décision de faire mouvement a été prise dimanche soir lors d’une réunion des chefs sécuritaires nationaux, a-t-il affirmé.

Depuis plusieurs années, les conflits entre les forces armées maliennes et les rebelles sont multiples. Les causes du conflit sont relativement nombreuses, allant de l’arrivée des terroristes étrangers sur le sol national, la corruption, l’incompétence ou le manque de patriotisme des dirigeants maliens de l’époque. D’autres accusent encore plus les Occidentaux qui entretiendraient les rebelles, dans le but de mettre la pression sur le pouvoir central du Mali et l’éloigner des richesses de ces zones.

Hamadoun Alphagalo (de notre correspondant permanent au Mali)