Près de 80 jeunes gabonais, employés de l’entreprise forestière ‘’Rougier Gabon’’ sont présentement dans une situation de maltraitance, selon plusieurs récriminations dont certaines sont parvenues à la rédaction de Gabonactu.  

« Ici c’est l’enfer », a confié à Gabonactu, un employé de Rougier Gabon, visiblement exaspéré, travaillant à Mikolongo, un chantier, situé dans une forêt vierge, à plus de 300 km de Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano dans la province du Wole Ntem (nord).  L’homme apeuré, comme ses collègues, raconte sa mésaventure ubuesque pour attirer l’attention des plus hautes autorités.

Avec indignation, un autre travailleur signal, « qu’on travail 24 sur 24h, on a pas de repos, nous n’avons pas de repos du lundi au dimanche », pour des salaires de misère.

« Ils disent que vous pouvez aller vous plaindre là où vous voulez », dénonce un autre agent de Rougier Gabon.

Pour les travailleurs de Rougier Gabon, délocalisés de Ogooué Ivindo pour être déployés dans 4 chantiers près de Mitzic à savoir : Mikolongo1, Mikolongo 2, Manivelle et Babilone, l’entreprise française procède à une pratique esclavagiste sans précédent.

« Le chef de tous les chantiers, Monsieur Frederick True et Monsieur Kevin, le chef du personnel, s’en foutent de nous, ils font ce qu’ils veulent sans le respect   du code du travail », a fustigé sous cap, un travailleur exaspéré qui en appelle à l’intervention du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le général Brice Clotaire Oligui Nguema pour mettre fin à cet état d’esclavagisme de temps moderne.

Camille Boussoughou