Le vendredi 15 septembre dernier, le Syndicat national des agents de la marine marchande (Synamm) a tenu son tout premier point de presse après la prise du pouvoir par les militaires. Au cours de cette réunion, la formation syndicale, par la voix de de son Porte-parole, Serge Alain Moussounda, a souligné ses attentes de la part du nouveau ministre des Transports et de la Marine marchande.

Le climat morose que traverse le ministère des Transports en général et la direction générale de la marine marchande en particulier, n’est plus a présenté. La mauvaise gouvernance de cette administration a pour corollaire les attaques des pirates au larges des côtes du Gabon, l’absence des primes, les conflits de compétences avec le Conseil gabonais des chargeurs, la gendarmerie nautique. A ces différents maux s’ajoutent d’autres dont les conséquences ont des retombées néfastes sur les usagers, comme ce fut le cas du naufrage du navire Esther Miracle qui a coûté la vie à des nombreux compatriotes. C’est pourquoi, conscient des défis énormes à relever, le Synamm n’entend point laisser le moindre répit au promu, Loïc Moudouma Ndinga.

Aujourd’hui, la direction générale de la Marine marchande ne sombre pas que par un manque de matériel. « L’absence de moyens nautiques pour nous permettre d’être présents sur le plan d’eau afin de jouer pleinement notre rôle. Ces faiblesses ont eu pour résultats la catastrophe du navire Esther Miracle, le 9 mars 2023, faisant plusieurs morts et plongeant ainsi la nation gabonaise dans un deuil national », a déploré le porte-parole de cette formation syndicale. Dans le même élan la situation des agents qui ne vont plus en stage sans exclure la non-traduction en texte de loi par l’État les conventions de l’OMI auquelles qu’il a lui-même ratifié sur la gestion du secteur maritime et portuaire.

Tout en félicitant le nouveau promu, le Syndicat national de la Marine marchande voudrait par ailleurs accompagner le président de Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, dans sa noble vision de remettre le pays sur les rails après une malgouvernance qui a duré 60 ans. Car, dit-il « C’est ensemble que le pays pourra voir son essor vers la félicité ».

Elzo Mvoula