Présent à l’ouverture ce jeudi à Paris en France du somment sur le nouveau pacte financier mondial, le président gabonais, Ali Bongo a déploré le fait que les pays d’Afrique centrale comme le Gabon qui ne détruisent pas leurs forêts ne reçoivent pas de soutien financier à la hauteur de leurs efforts.

« Les pays, comme le #Gabon, qui ne détruisent pas leurs forêts ne reçoivent pas de soutien financier à la hauteur de leurs efforts », a twitté le numéro un gabonais.

« Cela doit changer. Ne fuyons plus nos responsabilités ! » a-t-il urgé.

« Aucune augmentation significative des financements reçus en faveur du climat n’é été constatée », a-t-il regretté. Une réalité qui contraste avec les beaux discours sur la protection de l’environnement, l’économie verte et la lutte contre le changement climatique pérorés lors des multiples rencontres internationales.

Le président français, Emmanuel Macron, hôte du sommet a quasiment reconnu l’échec du système actuel de financement. Il l’a considéré obsolète d’où son plaidoyer en faveur d’un nouveau pacte financier mondial.

Selon son entendement, les Institutions financières internationales et les Institutions multinationales devaient investir plus d’argent dans les défis liés aux questions de la pauvreté, de la biodiversité et du climat. Le secteur privé devait être au service de la planète et le financement du secteur privé devait s’orienter vers les pays qui en ont le plus besoin.

Le sommet prend fin ce vendredi. Les conclus seront très scrutées.

Antoine Relaxe