Présidentielle 2023 : Le RPM accuse le pouvoir de préparer des déchaînements de violence

Exprimant son indignation après les violences enregistrées lors du meeting de son président à Franceville, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a dit prendre à témoin l’opinion sur les risques de dérapage encourus. Il tient pour responsable le pouvoir d’éventuels déchaînements de violence qui pourraient survenir lors des élections.

Le RPM tiendra pour responsable le pouvoir en cas de violences électorales. © D.R.

 

Le 23 juillet, des individus scandant «Ya Ali !» ont commis des actes de violence lors du meeting d’Alexandre Barro Chambrier à Franceville. Réagissant après ces scènes, le parti de ce candidat à la présidentielle de cette année qui a traité les trouble-fêtes de «nervis à la solde du pouvoir aux abois», a dit constaté qu’en dépit du refus opposé au président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) par les autorités locales d’occuper un emplacement public, «les affidés du pouvoir n’ont pas hésité à violer la propriété d’autrui». Ce, en s’en prenant aux personnes ayant effectué le déplacement pour Barro Chambrier.

«Le tout dans l’indifférence totale des forces de sécurité», relève le RPM. Il dit prendre à témoin la communauté internationale et nationale «sur les risques de dérapage encourus et tient pour responsable le pouvoir en place d’éventuels déchaînements de violence qui pourraient survenir à l’occasion des prochaines élections». Convaincu de l’échec d’Ali Bongo à l’issue de ce scrutin, le RPM affirme que «la roue de l’histoire est en marche et qu’aucune tentative désespérée, d’où qu’elle vienne, ne pourra la contrecarrer». Ce parti appelle au calme et demande à la population «de ne pas céder à la provocation, mais de rester mobilisés pour le triomphe inéluctable de l’alternance et du changement».

Il condamne lesdits agissements et assure que les commanditaires sont tapis au sein «d’un pouvoir à bout de souffle usant de la violence et de l’intimidation pour masquer son échec à la tête du pays». «Il gagnerait à présenter son bilan au peuple gabonais après 14 ans à la tête du pays», préconise le RPM qui attire l’attention sur le fait que la province du Haut-Ogooué fait partie intégrante du Gabon. Pour ce parti de l’opposition, cette province souvent considérée comme acquise au pouvoir et particulièrement à la famille Bongo qui en est originaire n’est la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan ou d’aucun parti politique. «Tout Gabonais est libre de s’y rendre et de s’y exprimer», soutient le parti de Barro Chambrier.

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