Modification de la loi électorale : Une démarche légale selon l’Udis

 

Entre remous nés de la modification de la loi électorale et attente de la décision de la Cour constitutionnelle saisie à cet effet, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) appelle à dépassionner le débat. La formation politique d’Hervé Patrick Opiangah assure qu’aucune loi au Gabon n’interdit la modification du Code électorale en année électorale.

Jo Dioumy Moubassango, l’un des porte-paroles de l’Udis. © GabonReview

 

Au Gabon, à la question de savoir si la modification de la loi électorale est illégale en année électorale, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) répond par la négative. Lors de sa dernière sortie, le parti d’Hervé Patrick Opiangah, assurant respecter les différentes opinions exprimées depuis la modification du Code électoral, a exhorté les acteurs politiques à dépassionner le débat. «Et surtout, à rester stricto sensu, collés à l’interprétation de la loi à propos de la question querellée», a déclaré Jo Dioumy Moubassango l’un de ses porte-paroles. Notant que les modifications de ce texte ont été apportées pour simplifier le processus de vote, il affirme «aucune loi n’interdit, formellement, la modification du Code électoral en année électorale».

Ce qui est interdit par les dispositions de la loi, assure Jo Dioumy Moubassango, «est de procéder à un redécoupage électoral en pleine année électorale». Si tel avait été le cas, croit-il savoir, le Gabon serait tombé sous le coup d’un renvoi de la date de la tenue des élections générales, à plus d’une année. Le parti d’Hervé Patrick Opiangah rappelle que la concertation politique tenue en février dernier, a abouti à des modifications constitutionnelles et du Code électoral. Entre autres modifications, la réduction de tous les mandats électifs à 5 ans, et le retour à des élections politiques à un tour. «Celles et ceux qui ont participé à ladite concertation politique, se rappellent l’impossibilité qui leur avait été opposée par la loi, de procéder à un redécoupage électoral», souligne l’Udis

Par conséquent, conclue ce parti, «la modification, qui concerne, la suppression des enveloppes accolées et la triple authentification des bulletins de vote, ne tombe donc pas sous le coup d’une interdiction, clairement formulée par la loi».

A en croire Jo Dioumy Moubassango, s’il y avait à dire, ce serait sur le fait de l’opportunité d’une modification du Code électoral et pas sur le fait que la protestation soit adossée sur la loi. L’Udis recommande de rechercher la manifestation de la vérité et le respect de la loi arrêtée de manière consensuelle. «Ces questions-là, ne devraient plus faire l’objet d’un tel déchirement entre frères et sœurs du même pays», considère l’Udis pour qui seul devrait compter, «l’intérêt supérieur de la Nation».

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