La situation de crise multiforme, vécue douteusement par le Gabon, n’éprouve pas que sa population. Perçue et décriée par le peuple gabonais, celle-ci semble également interpeller des entités mystérieuses ayant rendu visite au président de l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena), pour qu’il relaie leur message auprès de ce peuple désemparé. «Clair et tranchant» leur propos qui vise à libérer et à soigner le pays est : «Il n’y aura pas d’élections de quelque nature que ce soit, le 26 août 2023 ; il y aura une Transition politique au Gabon, dans peu de temps».

 

A l’occasion de la célébration du 12ème anniversaire de l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena), parti de l’opposition, et à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale, coïncident avec le déferlement des recours à la Cour constitutionnelle pour l’annulation du décret n° 0199 du 4 août 2023 relatif au bulletin unique, le président Richard Moulomba, préoccupé par la situation chaotique du Gabon, a choisi de se faire porte-parole de 7 personnages mystérieux, l’ayant rendu visite, il y a quelques jours, à 4h30 du matin.

Il s’agissait pour ces entités secrètes de confier au président de l’Arena, la mission de rapporter à plusieurs entités et personnalités du pays, jouant un rôle central dans sa libération, à savoir : (Ali Bongo Ondimba et son épouse, les administrateurs de la présidence, les tenants du pouvoir, les institutions constitutionnelles, l’opposition, les religieux, le peuple gabonais et sa jeunesse), les messages suivants : «Il n’y aura pas d’élections de quelque nature que ce soit, le 26 août 2023 ; il y aura une Transition Politique au Gabon, dans peu de temps». Du témoignage du Richard Moulomba, ses sept hôtes ont conclu leur visite par : « Faites attention à la gifle des génies et gardiens du Gabon. La tempête conduite par les mânes des ancêtres de ce pays arrive à grands pas et n’épargnera personne ».

Les mises en garde des 7 personnages mystérieux à leurs destinataires

 

• A Sylvia Bongo : Arrêtes d’exploiter la maladie de ton mari pour usurper le pouvoir, manipuler la République et dépouiller le Gabon de ses biens, en complicité avec des forces étrangères. Chez les Bantous, la femme ne règne pas chez sa belle-famille. Le faire c’est soulever une malédiction sans fin. Si tu tiens réellement à la vie de ton mari, arrêtes de le manipuler et de l’exhiber tel un animal de cirque. Il est malade de soins et de repos.

• A Ali Bongo : Le déni que tu fais sur ta propre maladie, à cause du pouvoir, conduit le Gabon les mains d’une régence usurpatrice, illégitime et illégale. Cette régence conduit les affaires publiques au Gabon en favorisant un affairisme effrayant et démoniaque. La conduite de ce pays doit échoir à d’autres intelligences et à d’autres compétences ayant toutes les aptitudes requises, en vue d’engager résolument le Gabon dans la voie du progrès. Il n’y a nullement d’hommes indispensables dans la vie des nations, toi y compris. Tu es malade, et ce n’est un secret pour personne ; tout le monde le sait, tout le monde le voit. Il faut aller te faire soigner et te reposer ! Car, comme tu le sais, à cause de ta maladie, tu n’arrives plus à « remplir pleinement et consciencieusement » les devoirs de sa charge de Président de la république. Les mânes des ancêtres, les génies et les égrégores de ce pays ne veulent pas de ton 3e mandat que tu veux briquer. Ils le maudissent !

• A vous les étrangers et collégiens manipulateurs de la Présidence : Le Gabon vous a ouvert ses bras en vous recevant dans ce pays. Il vous a offert à manger, à boire, à dormir, à se soigner et à se vêtir. En retour, vous lui offrez, sourire colgate, votre méchanceté et votre satanisme.

• A vous les tenants du pouvoir : Pourquoi une telle méchanceté face au Gabon qui vous a tout donné, et face à votre propre frère Ali Bongo pourtant malade ? Pourquoi n’êtes-vous préoccupés que par l’exhibition d’un Ali Bongo entièrement malade et diminué, qui ne répond plus de lui-même, et qui n’a besoin que de soins et de repos ? Le réflexe de conserver le pouvoir est-il autant enivrant au point de faire de lui un prisonnier ? Avez-vous eu déjà des parents malades victimes d’AVC ? Seriez-vous heureux de les voir être exhibés avec autant de cynisme par des simples collaborateurs ? Libérez-le dès maintenant !

• A vous les religieux : Vos crédos doivent tourner autour de l’amour, la vérité et la justice. Vous devriez les défendre avec l’épée de Dieu. Qui mieux que vous pour défendre la vérité ? Puisque Dieu est vérité ! Qui mieux que vous pour défendre la justice ? puisque Dieu lui-même est justice ? Défendez les valeurs d’essences divines. Se taire sur leur viol, c’est s’éloigner de Dieu, en s’approchant tout doucement du diable.

• A vous candidats de l’Opposition à l’élection présidentielle : Prônez, comme en 2016, l’unité de toute l’Opposition, sans exclusive. Chaque mobilisation, chaque voix, et chaque ressource humaine, compte. L’unique voie de sortie des candidats de l’Opposition est la candidature unique. Sur cette base, ledit candidats gagnera dans les urnes, comme toujours depuis 1993, malgré le niveau élevé de la fraude. Mais, toutefois, vous avez parfaitement conscience que votre victoire sera volée par le pouvoir, comme depuis 1993, avec l’aide de ses bras armés dédiés, à savoir, le CGE, la Cour Constitutionnelle et les Forces de Défense et de Sécurité. Ils feront dans le déni des résultats issus des bureaux de votes. Ils proclameront des résultats fabriqués par eux et nous les imposeront par les armes, comme d’habitude !

Vos efforts de luttes doivent se concentrer sur les mécanismes à prévoir pour empêcher le vol de votre victoire. Ou pour arracher la victoire volée !

• A vous la Cour Constitutionnelle et le CGE : Arrêtez de manipuler les résultats issus des urnes. Le Gabon vous a tout donné au plan individuel. Alors, soyez juste honnêtes et défendez la République et la vérité ! Le Gabon est immuable et au-dessus de chacun des citoyens. Tout déni de la vérité des urnes par chacun de vous, est à proscrire. S’il y a mort d’homme à cause de ces élections, vous en serez tenus pour responsables. Cessez d’être toujours ces tours de pise qui causent des morts de trop à ce pays.

• A vous peuple gabonais, jeunesse gabonaise et force de défense et de sécurité : Luttez ! Défendez la Nation. Ne refusez jamais de vous battre pour votre propre bien. N’allez pas toujours applaudir sans trop comprendre pourquoi. Ne fermez pas les yeux devant le mal, ou pour ignorer la vérité. Ne souriez pas au malfaiteur, au voleur ou au tyran, par peur de perdre certains avantages. Ne soyez pas prêts à marcher contre la vérité ou à tuer vos semblables, pour quelques billets de banque. N’acceptez pas de faire des choses épouvantables, y compris ramasser des clés, juste par besoin d’un abri matériel ou financier. Refusez d’être de ceux-là qui pillent inlassablement les caisses de l’Etat et roulent carrosses ou d’être ces politiciens à la petite calculatrice, véreux et corrompus, qui mercantilisent les débats, les actes et les postures politiques. Refusez d’être ces intellectuels et universitaires, qui ferment les yeux devant la vérité et détournent la tête devant le mal, ou qui troquent leurs consciences et leurs âmes pour les biens matériels. Refusez d’être cet agent de sécurité ou de défense, prompt à tirer sur ses propres compatriotes désarmés, juste sur la base d’une petite motivation financière. Luttez pour un Gabon libre et victorieux, débarrassé des « perfides trompeurs ».

«Mesdames et messieurs, c’est donc au nom de tout ce qui précède, que nous nous inscrivons dans ce qui suit : l’arrêt immédiat du processus électoral mal entamé ; le rejet total d’un 3ème mandat d’Ali Bongo ; la déclaration de la vacance de pouvoir ; la mise en place d’une période de Transition politique qui devra tout mettre à plat et durer 24 mois en moyenne. L’organisation d’une conférence nationale ou d’une concertation nationale devant définir les contours de cette Transition politique», a déclaré Richard Moulomba, implorant la protection du Gabon par les les mânes de nos ancêtres continuer et la bénédiction de Dieu sur ce pays.