Mercredi 30 août dernier, suivant de près la situation du pays de Léon Mba, l’association française, « Survie-ensemble », a invité Paris à se mettre à l’écart de la situation du Gabon. Surtout à l’heure où le sentiment anti-français se fait ressentir en Afrique depuis quelques années déjà.
Alors que les militaires gabonais ont annoncé la prise du pouvoir, du côté de Paris (France), l’on suit « avec la plus grande attention la situation du Gabon ». Dans cette optique, Thomas Borrel, porte-parole de l’association Survie-ensemble, s’élève contre la Françafrique, « appelle la France à la plus stricte neutralité et en particulier à s’abstenir de tout interventionnisme militaire ».
L’Organisation non gouvernementale demande aux Éléments Français au Gabon (EFG) de ne surtout pas répondre à une éventuelle demande d’Ali Bongo Ondimba, à qui Emmanuel Macron a rendu visite à Libreville, cinq mois avant les élections, alors qu’un peu partout en Afrique francophone, la présence de l’armée française est décriée. Mieux, elle exhorte Paris à prendre un peu ses distances avec le pouvoir déchu.
Pour rappel, il y a environ 500 militaires français qui sont stationnés en permanence au Gabon, dont une partie dans la capitale Libreville, selon le ministère français des Armées. Ces forces, dites repositionnées participeraient à la protection des ressortissants français, se tiennent prêtes à venir en renfort d’opérations et coopèrent avec les armées nationales gabonaises et de pays voisins comme le Cameroun pour des exercices ou encore des formations.
Elzo Mvoula