Bourses d’études : la pérennisation du système au cœur des préoccupations de l’ANBG

 

Au terme de deux jours d’anniversaire-bilan de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), les participants à cette cérémonie de réjouissance et de réflexion au tour de l’avenir et de la pérennisation de la bourse au Gabon ont souligné la nécessité et l’urgence d’arrimer les dépenses de la bourse aux dotations budgétaires des lois de finances.

Les yeux rivés vers l’avenir, l’ANBG étudie les solutions pour l’adaptation de la politique de bourse. © Gabonreview

 

L’Agence nationale des bourses du Gabon a soufflé sa dixième bougie du 4 au 5 août dernier, à son siège du cinquième arrondissement de la commune de Libreville. Célébrée sous le thème : «l’ANBG, une décennie au service de la jeunesse gabonaise», cette commémoration a permis aux participants (gouvernement, corps diplomatique, partenaires techniques et financiers) de retracer le chemin parcouru par cette administration et de scruter ensemble les perspectives d’amélioration de ladite politique pour les dix années à venir.

«Les discussions et échanges ont été particulièrement fructueux et intéressants, montant à la fois les étapes que nous avons déjà franchies, mais aussi le chemin qui reste encore à parcourir en fédérant au mieux nos efforts afin de permettre la pérennité de la politique de la bourse. Nous devons nous féliciter pour cette détermination. Car il y a nécessité pour notre administration d’évoluer dans un cadre harmonisé, qui soit élaboré avec, et par toutes les parties prenantes», a souligné la directrice générale de l’ANBG, Sandra Flore Mambari Pinze épouse Abessolo.

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Face à l’accroissement des effectifs, avec comme corollaire l’augmentation de la dépense de bourse, le ministère de l’Enseignement supérieur entrevoit l’élargissement de la carte universitaire du pays, promouvoir la diversification de l’offre de formation dans les secteurs innovants à forts taux d’employabilité, afin d’amoindrir le coût de la prise en charge des boursiers à l’étranger, réel gouffre financier pour les subventions budgétaires annuelles allouées audit ministère.

Les yeux rivés vers l’avenir, l’ANBG étudie les solutions pour l’adaptation de la politique de bourse au Gabon face aux réalités et enjeux de l’heure qui recommandent la rationalisation de la dépense de bourse dans le but de l’arrimer aux dotations budgétaires des lois de finances. «J’ai senti chez l’ensemble des acteurs présents à cette cérémonie et ceux animant les panels, une véritable volonté de relever ensemble les défis qui nous attendent. C’est conscient de l’impact social de cette politique que nous appelons l’ensemble des forces vives à s’investir afin de militer pour la pérennité de no système de bourse en dépit des conjonctures économiques», a déclaré Sandra Flore Mambari Pinze épouse Abessolo.

En effet, le système de bourse a été mis en place par le Gabon peu avant les indépendances pour accompagner des jeunes compatriotes dans la formation. Cependant, plus de cinquante après et à l’issue de plusieurs réformes, l’Agence nationale des bourses du Gabon a été créée par le décret n°660/PR du 28 avril 2011, puis réorganisée par le décret n°0003/PR/MESRSTTENFC du 11 janvier 2021. En dix années d’exercice, elle a payé 291 061 bourses d’études pour un effectif de 144 401 bénéficiaires, soit un montant de 558 milliards de francs CFA.

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