Avec les cinq présumés trafiquants d’ivoire mis au frais la semaine dernière à Lastoursville et en voie de transfert sur Libreville, l’organisation non gouvernementale Conservation et Justice affiche son efficacité et sa détermination dans la lutte contre le crime faunique au Gabon.

 Depuis 2021, elle affiche un tableau de chasse éloquent de 500 trafiquants arrêtés grâce aux informations qu’elle a transmises aux autorités, en plus des 300 exploitants forestiers clandestins ou illégaux auxquels elle a directement participé à l’interpellation. La plupart de ces délinquants ont écopé de peines dissuasives.
Ce travail de lutte contre le braconnage n’est pas sans risques.

Mais l’efficacité de l’ONG participe des efforts de conservation de la faune qui ont valu au Gabon d’être cité en exemple par le One Forest Summit de Libreville pour la gestion durable de sa faune et de sa flore, notamment par sa législation et par l’efficacité de la surveillance de terrain. Il reste que tout cela a un coût que le pays espère compenser et renforcer avec des financements additionnels et extérieurs, notamment à travers les crédits carbone.

Brandy Mamboundou