Boxe : les difficiles conditions des athlètes Port-Gentillais. 

La ligue de boxe de l’Ogooué-Maritime a procédé récemment à l’ouverture de sa saison sportive aux vingt-cinq logements, dans le 3ème arrondissement de Port-Gentil. Au total quatre ligues affiliées de la LBOM qui ont répondu présents. Malheureusement, ces athlètes rencontrent beaucoup de difficultés : manque de gants de boxe, protections (protège-dents, protège-tibias, casque…), chaussures de boxe, sac de frappe, shorts, local et bien d’autres. Des outils indispensables visant à mieux s’équiper lorsque l’on pratique la boxe anglaise, française ou encore le Muay Thai. Et le moins que l’on puisse dire dans cet état de fait, c’est que l’équipement de boxe est varié dans son entièreté.

« Nous sommes conscients que les conditions que nous voulions ne sont pas réunies. Nous sommes une jeune ligue, voilà pourquoi nous nous attelons à avoir un peu plus de matériels. Malheureusement, nous sommes obligés de faire avec ce qu’il y’a. Le matériel vient petit à petit, je pense que l’année prochaine tout ira mieux ! », espère néanmoins le vice-président provincial, Gérard Atsame Mebalé.

Pour lui, « les choses sont en train de se mettre en place plus haut, la subvention viendra, la tutelle est sur ce dossier ».

Le niveau régional est encore un peu faible, les boxeurs sont au creux de la vague. La jeune ligue manque également de corde à sauter lui permettant de travailler le cardio et l’endurance des athlètes, des punching ball ou encore un sac de frappe adéquats, des shorts de boxe et bien d’autres. Mais surtout d’un ring aux normes internationales leur permettant de s’émouvoir professionnellement. En ce début de saison, ils espèrent valoriser la pratique de ce sport grâce notamment, à la subvention du comité national.

Le constat moins reluisant fait est que tous les pratiquants ne disposent seulement que de quelques gants de boxe, de deux ou trois protèges dents. Pour être sur le ring de fortune qui a été constitué d’une bâche plaquée au sol, de toulines accrochées sur quatre poteaux coulés dans du béton, les boxeurs sont contraints de le pratiquer avec le short du marché et des tennis de fortune. Tout ceci exposés aux intempéries chaque jour qui passent.

Vincent Ranozinault

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