La Coalition pour la nouvelle république (CNR), regroupement des leaders et partis politiques dirigé par  Jean Ping, ancien farouche opposant au régime déchu d’Ali Bongo, a, durant sa rentrée politique, réclamé l’organisation d’une conférence nationale inclusive et souveraine au lieu du dialogue national prévu en avril prochain.

« Le Président de la transition ayant déclaré la mort du duo majorité, opposition donc le contexte actuel ne se prête pas à un dialogue, car qui est en face de qui ? Or, les discussions envisagées se feront par des multiples intervenants, plusieurs thématiques qui donnent la confirmation d’une conférence nationale »,  a justifié le Pr Vincent Moulengui Boukosso,  président de la conférence des présidents des partis politiques et associations à caractère politique de la CNR.

Pour la CNR, cette conférence nationale est un moyen à ne pas manquer pour restaurer la dignité du pays ; car cela résonne comme une dernière chance, il serait donc très important de tenir cette chance inouïe de transition que vie le Gabon.

Bien que déterminé à accompagner la transition, la CNR déplore toutefois les actes de violation des article 39 et 35 de la charte de la transition, ainsi que la nomination des Ministres pleins de l’Intérieur et de la Défense qui serait une manœuvre pour le Président de la Transition, le General Brice Clotaire Oligui Nguema  « de satisfaire son besoin de se présenter à l’élection présidentielle avenir ».

Pour la CNR,  toutes les personnes impliquées dans la transition ne devraient pas être candidates à l’élection présidentielle de 2025. Dans cette optique, la plateforme de jean Ping  n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme quand aux différentes nominations d’anciens Pédégistes a des postes de responsabilités durant cette transition et invite les gouvernants à rectifier le tir.

Betines Makosso