Dialogue national inclusif : le MESP renifle un dialogue de trop

Le Mouvement d’émancipation socialiste du peuple (MESP) de Jean-Victor Mouang’ Mbading ne veut pas d’un dialogue de trop, d’une concertation de répétition à l’identique des problèmes déjà maintes fois posés et discutés, sans suites probantes. Le MESP voudrait inscrire au cœur des préoccupations attendues, la ‘’révolutionnalisation’’ des institutions.

S’exprimant chez nos confrères de Gabon 1ère, le Président du Mouvement d’émancipation socialiste du peuple refuse d’aller au dialogue d’avril prochain s’il ne diffère pas des précédentes rencontres qui jalonnent l’histoire politique du Gabon, depuis la conférence nationale de 1990.

Jean-Victor Mouang’ Mbading exige que l’agenda des futures assises du dialogue national inclusif innove et sorte des sentiers battus, en traitant exclusivement de la souveraineté politique, militaire, culturelle, économique et financière du Gabon.

Les questions liées à la « révolutionnalisation », plutôt que la restauration des institutions, devraient occupées une place de choix au cours du futur dialogue national inclusif. Ces questions seraient selon le président du MESP à l’origine des maux dont souffre le Gabon.

Selon le décret du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, le dialogue national inclusif se déroulera du 2 au 30 avril prochain. Il sera présidé par l’Archevêque de Libreville, Mgr Jean Patrick Iba-Ba entouré d’hommes d’église. Au total 580 gabonais y compris ceux de la diaspora sont attendus à ce rendez-vous dont le but est de reformer les institutions du pays.

Elliott Ana Merveille

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